
Il y a des lieux que je veux rapidement prendre en photos avant qu’il ne se dégrade trop. Ici, c’est plus ou moins le cas. Le bâtiment a connu énormément de changements structurels qui l’ont modernisés jusqu’à sa fermeture dans les années 90. Néanmoins, l’histoire de ce sanatorium est vibrante. A l’étage le plus haut, assisse à même le sol d’une immense terrasse où les tuberculeux prenaient leur bain de soleil, j’aurais aimé m’adosser à ce mur sale et ne plus bouger pour observer ces âmes animant des passages de leurs vies. La maladie, les guerres, les rafles… femmes, enfants, héros, héroïnes…
Ce lieu chargé d’histoire parait attendre une fin qui se veut misérable, alors qu’il aurait pu en être autrement.
D. Phoenix